Le caféier est originaire d’Éthiopie. Selon la légende, c’est le berger Kali qui découvrit le caféier et ses propriétés stimulantes : après avoir consommé des cerises de café ses chèvres se mirent à bondir, tout excitées, dans tous les sens.
 Autrefois, comme pour la préparation du thé, on faisait infuser les feuilles des cerises séchées, avant de boire le breuvage ainsi obtenu. Quand le caféier arriva dans le monde arabe, puis dans l’empire ottoman, la préparation ressemblait déjà à celle d’aujourd’hui. Les fèves séchées étaient torréfiées, finement moulues, puis bouillies dans l’eau.

En l’an 1570, à Venise, le commerce du café avait déjà cours et la première cafeteria ouvrit en 1683, sous les arcades de la place Saint-Marc. Grâce à de nouvelles méthodes de préparation raffinées, le potentiel des grains de café augmenta en Italie. Aujourd’hui, le café est un élément culturel essentiel, en Italie comme en Europe. 8 millions de sacs sont importés chaque année en Italie, depuis de nombreuses régions de culture.

Il existe quarante sortes de café différentes. Deux sortes se sont toutefois imposées : l’arabica et le robusta. À travers le monde, on cultive environ 70 % d’arabica et 30 % de robusta. Le robusta a un goût plus prononcé et généralement plus amer et plus caféiné que l’arabica. L’arabica est plus facile à digérer, son goût est délicat et fruité. Mais les différences entre les deux cafés ne se constatent pas seulement dans la tasse. Les plantes d’arabica s’épanouissent mieux à 15-25 °C à une altitude de 600 à 2 300 mètres. Quant au café robusta, on le trouve déjà à une altitude de 300 mètres, à des températures atteignant 36 °C. Les grains d’arabica et de robusta non moulus sont faciles à distinguer : les grains de robusta sont presque ronds, avec une fente rectiligne, plus large. Les grains d’arabica sont de forme ovale et se distinguent par une fente étroite, non rectiligne. Dans la tasse de café, on reconnaît l’arabica à son parfum intense et à sa crème marron clair et rougeâtre, le robusta à sa crème persistante, plus foncée.

Près de 80 pour cent du commerce mondial réalisé avec du café brut a lieu en Suisse. Cela correspond à une quantité approximative de 130 millions de sacs de café.  La Suisse même importe quelque 1,8 millions de sacs.